Arrivée chez Enertrag il y a 5 ans, Marie occupe aujourd’hui le post de cheffe de projet éolien. Découvrez son parcours et ce métier d’avenir dans cette interview.
- Quel est ton parcours professionnel ?
Je suis diplômée d’un master de géographie environnementale. Cette formation est multi disciplinaire et me laissait un large choix dans ma poursuite professionnelle. J’ai ensuite réalisé 2 stages. Le premier à la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) Grand Est et le second chez Enertrag en tant qu’assistante chef de projet.
- Pourquoi avoir choisi ENERTRAG ?
J’ai connu Enertrag lors de ma recherche de stage. Je ne cherchais pas forcément dans les énergies renouvelables mais le poste et l’entreprise correspondait à mes attentes. Le développement éolien permet de toucher à une multitude de sujets : l’écologie, l’urbanisme, la concertation, la politique territoriale et d’autres. Je souhaitais aussi être polyvalente, lier bureau et terrain et avoir des tâches diversifiées. J’avais également à cœur d’intégrer un marché sensible au respect de la nature et à la préservation de l’environnement. Après mon stage, Enertrag m’a finalement proposé d’intégrer l’équipe où j’ai pu évoluer jusqu’au poste de cheffe de projet.
- Quelles sont les qualités et compétences pour ce métier ?
Les compétences sont multiples. Il n’y a pas de formation de chef de projet éolien mais des connaissances en géographie, géologie et urbanisme sont par exemple attendues. Quelques compétences de bases sont également à avoir. Il faut être multidisciplinaire et autonome du fait des différentes missions liées au métier. Il faut également avoir une sensibilité et de la conviction pour les enjeux des énergies renouvelables. Les capacités de négociation, la compréhension des attentes de chacun et l’ouverture d’esprit sont également appréciées.
Peux-tu nous décrire ta journée type et les étapes d’un projet éolien ?
Je n’ai pas de journée type, cela dépend de l’avancement de chaque projet et des imprévus. Je m’occupe actuellement de 5 projets.
Chacun d’eux commence par une phase de prospection et de présentation du projet aux communes concernées. Pour s’assurer de la faisabilité du projet, des études (paysage, acoustique, écologie, concertation) sont menées sous ma supervision. Je choisis avec ce travail en amont, l’implantation des machines grâce au dossier des bureaux d’études et la concertation territoriale. Mon rôle consiste également au suivi administratif des dossiers en préfecture et des enquêtes publiques. Vient ensuite la préparation du chantier, les autorisations de raccordement et les appels d’offres du tarif d’achat, une étape longue (2 ans en moyenne). Enfin, les deux dernières missions du chef de projet sont le pilotage de la construction du parc et la mise en place de mesures accompagnement décrits dans le dossier d’étude validé.
- Quelles sont tes responsabilités ?
Je m’assure du bon fonctionnement du projet lors de chaque étape de celui-ci avec une écoute attentive des préconisations. Il incombe au chargé de projet de faire des choix à chaque étape pour satisfaire le plus grand nombre d’acteurs. Ces choix doivent être justifiés et assumés. Un projet peut en effet impacter le cadre de vie des riverains, la rentabilité de l’entreprise ainsi que son image.
- Trouves-tu que les femmes sont assez représentées dans le secteur de l’éolien ?
Honnêtement, il y a plus de chefs que de cheffes. Cependant l’écart commence à se réduire. Je pense que le plus important est de valoriser les compétences de la personne indépendamment de son sexe, c’est cela qui fait une bonne cheffe de projet. C’est un métier constamment sollicité par les recruteurs et avec des talents jeunes et dynamiques !
Pour aller plus loin :